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Index taureaux 2017/1 : normands Profil santé : l’effort sur la fertilité se confirme

Atout. La normande est plus fertile que la holstein. À elle de conserver cet avantage. Les notes « repro » des quatorze profils santé dégagés vont dans ce sens.

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U n faible nombre de mammites et de boiteries, des animaux qui se reproduisent dès la première insémination aident à passer les périodes de crise. Comme l’an dernier, L’Éleveur laitier retient ces critères pour identifier les taureaux diffusés susceptibles de renforcer la santé du troupeau. En concertation avec l’Organisme de sélection de la race normande, le seuil de son choix sur la reproduction est monté à 0,5 (0 l’an passé). Si la race reste réputée pour sa fertilité, il faut entretenir son niveau. Selon un bilan d’Idele sur dix ans, son taux de réussite à la première IA se tasse.

La combinaison réussie cellules-traite

Quatorze taureaux se détachent dont deux anciens, Tetrapack et Ulerey (mais avec - 32 kg en lait). Les familles Elixir (Manizales, Madison, Madagascar), Driver (Ulozon, Urbalano), Diamètre (Finnois, Lobby) et Foix (Vitriol, Arnica) apportent chacune leur pierre à la construction des pedigrees. Au final, cela ne donne pas des super laitiers aux super taux. Avec 691 kg, le maximum revient à Letincel, mais avec des taux négatifs (familles Urbalano et Madison).

Parallèlement, alors que ce sont des critères antinomiques, ces mâles améliorent à la fois la résistance aux cellules et la vitesse de traite. Le plus remarquable est Laudanum. Sa vitesse de traite résiste à l’index cellules à plus de 2. Ce n’est pas le cas de son alter ego Humuss Isy, à index génomiques plus anciens mais qu’Évolution diffuse encore (voir p. 61). Il n’échappe pas à la corrélation négative : traite à - 1,5 pour des cellules à 2,1.

Évolution le conseille sur des filles de Feed, Honneur ou Idark.

Coup de cœur

Face au défi lancé à la race de maintenir son avantage « repro », le coup de cœur de L’Éleveur laitier va aux nouveaux génomiques Lutèce (Vitriol) et Loky (Finnois) dotés d’une note de synthèse à 1 et plus.

Le premier profite de la fertilité des génisses et affiche des synthèses STMA, mamelle et aplombs d’un aussi bon niveau.

Évolution le recommande sur Hammer Isy, Galaxy Isy, Inferno ou Iatine.

L’intervalle vêlage-1reIA (1,5) permet à Loky de se hisser à 1,2. Il se remarque aussi par ses aplombs et surtout la facilité de naissance du veau. Attention tout de même à la parenté moyenne avec la population femelle qui est la plus élevée de ces quatorze taureaux : 6,7 %.

Origen Normande le conseille sur des filles d’Halonzo, Uperise, Vademecum ou Game Over.

Les éleveurs trouveront sans doute moins attrayant le troisième génomique à 1 de reproduction, Lubéron (famille Finnois). Déjà utilisé sur la zone Origenplus, il ne décolle pas en lait, pénalisé par son père Hélado, ci-contre également. Son demi-frère Luckyleo, mis en service en octobre et qu’Origen Normande ne met pas non plus en avant, a un potentiel laitier un peu plus accessible malgré les taux négatifs.

Origen Normande conseille Lubéron sur des filles d’Atome, Fornells, Fuseos Isy ou Glass, et Lyckyleo sur des Uperise, Fambrien, Bolduc ou Ael Mat.

Claire Hue

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